[Test] Dragon Ball Z : Kakarot – Revivre l’épopée en jeu vidéo8 min read
Depuis mon essai à la Paris Games Week, j’attendais avec impatience Dragon Ball Z Kakarot. J’ai pris l’édition PS4 (même si les versions One et PC sont identiques). Après avoir installé les presque 50 Go sur le HDD de ma console qui commence à être bien rempli, me voilà prêt à lancer Dragon Ball Z : Kakarot qui est dispo depuis le 17/01/20 (avec une superbe édition Collector dont je parle ici). J’en parle souvent sur le blog, les jeux Dragon Ball sont nombreux et j’ai toujours en tête les Xenoverse (mon test du 2 est ici) mais aussi et surtout Dragon Ball Fighterz qui cartonne dans les tournois eSport (test dispo ici). Développé par CyberConnect2, ce jeu se veut différent des autres jeux Dragon Ball et propose une adaptation des plus fidèles de l’œuvre d’Akira Toriyama. Lançons nous donc dans Dragon Ball Z : kakarot ! D’ailleurs un telle appellation semble montrer un retour aux sources. Est-ce réussi ? Rien n’est moins sûr.
Tout commence avec l’Opening de l’anime, la chanson originale version Jap (pas celle avec Ariane hein) et c’est clairement une claque car mine de rien cela utilise le moteur du jeu donc on se dit que le visuel sera proche de l’anime. On le verra c’est globalement vrai mais avec quelques bémols. Ce début est donc magnifique avec des personnages très bien modélisés et je vous avoue que l’effet nostalgie joue beaucoup car j’ai comme l’impression de retrouver mes premiers visionnages de la série au Club Dorothée (ou cassettes VHS prêtées par des potes pour voir les OAV en VO ^^).
Dès les premières minutes ont retrouve don l’histoire originale de Dragon Ball Z avec Son Goku en pleine et Son Gohan en petit garçon avec sa Dragon Ball sur la tête. Les chose vont mal tourner lors que Raditz va enlever ce dernier. Vous l’avez compris Dragon Ball Z Kakarot suit la trame de l’histoire. Le jeu y ajoute malgré tout des missions annexes et des choses ici et là mais il est fidèle à l’univers ce qui est très immersif. Sur le dos du nuage magique (ou juste en volant) on pourra contempler l’immensité des lieux (même si certains sont un peu vide) le tout en collectant des Orbes Z.
Ça reste fidèle au manga et l’anime mais on aurait aimé un peu plus d’éléments qui remplissent le décor (que ce soit en ville ou autres). Au milieu de cette trame principale on retrouve des tas de mission annexes où on doit aider des gens (connus ou pas) ce qui permet d’obtenir des bonus plus ou moins utiles. Mine de rien si on ne traine pas trop il y a déjà 30 heures de jeux manette en main pour terminer Dragon Ball Z Kakarot qui couvre les arcs des Saiyens jusqu’à Boo. Je vous laisse imaginer si on prend le temps de tout faire et de tout collecter.
En parlant de collection, il y en a de tout type que ce soit principalement les Orbes Z de différentes couleur suivant le lieu où elles se trouvent (d’ailleurs il y a pas mal d’aller/retour dans le jeu à cause de trucs à faire ici ou là), les recettes, les Médailles D, remplir l’encyclopédie ou faire évoluer son arbre de compétences. Il y a vraiment de quoi faire ! C’est un mélange de fan service et de RPG plus ou moins réussi. On sent que Bandai Namco a voulu livrer un jeu ultra complet avec des activités diverses.
C’est ainsi qu’on peut chasser, pêcher mais aussi apprendre des nouvelle techniques de combats. Le côté moins réussi vient de l’obligation de faire des aller/retour entre des lieux de la vaste carte. L’autre truc moins top c’est qu’il y a toujours un robot qui vient vous affronter alors qu’on aimerait se balader tranquille. Ca me rappelle Zelda 2 où on ne pouvait pas se promener sans avoir un ennemi sur notre chemin. Après pour peu qu’on arrive à s’y retrouver dans tous ces « collectibles » (pas facile) c’est le bonheur absolu rien qu’avec l’encyclopédie qui regorge d’informations en tout genre sur les lieux, perso etc. C’est impressionnant et les fans seront ravis même si les puristes auront remarqué la censure qui existe bel et bien dans le jeu (les autres passeront outre).
Outre l’aspect collectibles et missions divers il y a donc les combats (dynamiques d’ailleurs) mais on ne peut pas résumer le jeu à cela. Dragon Ball Z Kakarot est un action/RPG avec une histoire à raconter. D’ailleurs le jeu veut tellement coller au scénario qu’il est prêt a dire qu’on a perdu face à Radditz alors que j’avais clairement gagné ^^. Revenons au combat et bien c’est pas mal du tout. J’avais un peu peur que ce soit brouillon car j’y avait joué à la Paris Games Week et j’avais trouvé ca pas simple à prendre à suivre l’action. En réalité les combats sont bien retranscrits et malgré une caméra qui se place plus ou moins bien on arrive à faire des combats bien rythmés.
J’ai aussi apprécié de pouvoir jouer avec d’autres perso de DBZ au fil de l’aventure. Ca permet de varier les coups et les techniques de combat. Toujours du côté de la variété c’est toujours un plaisir de croiser des perso qu’on avait presque oublié comme Recroiser des perso comme Plume mais aussi conduire une voiture etc. Bref on se croirait littéralement dans l’œuvre de Toriyama (où la nourriture est très très importante, vive les recettes à faire dans le jeu !).
Tout ceci est visuellement bien retranscrit même si des orbes Z qui flottent dans les airs on ne voit ca que dans les jeux vidéo ^^ Certes, il y a quelques textures pas très détaillées (un peu flou) mais je pense que tous les jeux en monde semi ouverts ont ce petit défaut. Il n’en reste pas moins que c’est une super occasion de (re)découvrir Dragon Ball Z. Tout le monde y trouvera son bonheur car les anciens auront de la nostalgie alors que les nouveaux découvriront l’histoire jusqu’à Boo. On peut dire que Dragon Ball Z Kakarot est une déclaration d’amour avec un jeu qui déborde de contenu (et 41 trophées à choper sur PS4 !) ce qui constitue le meilleur jeu Dragon Ball à ce jour. C’est un véritable jeu d’action / RPG avec l’importance des dialogues, du gain d’XP et des missions (principales et secondaires).
Dragon Ball Z Kakarot est comme le manga, rempli de combats mais pas seulement et c’est ça qu’on aime. A la différence d’un Dragon Ball Fighterz il y a d’autres choses à faire que se taper dessus. Certes le jeu n’est pas exempt de défaut et j’avoue que je m’y perdais un peu dans tous les trucs à collectionner ou faire monter en niveau (Tableau communautaire / Emblème etc.) mais à force on s’en sort (avec des guides trouvés sur le web pour tout trouver/débloquer). Les puristes diront qu’il y a quelques erreurs de traductions ou autres subtilités mais rien qui n’a gâché mon plaisir de jouer. L’ambiance et l’âme de Dragon Ball sont là même si l’histoire originale a du être compressée pour rentrer dans le jeu. Certains passage épiques du manga/anime auraient aussi mérité un peu plus de mise en avant mais ne boudons pas notre plaisir d’avoir un tel jeu entre nos mains.
Ma note globale pour Dragon Ball Z : Kakarot (testé sur PS4) : 17/20
J’ai aimé | J’ai moins aimé |
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On termine avec une vidéo de Dragon Ball Z Kakarot :
Dragon Ball Z Kakarot est disponible sur PS4, Xbox One et PC. On peut le trouver pas trop cher ici par exemple. Notez qu’il y a aussi un collector avec un diorama qui est magnifique ! Il est dispo ici et un unboxing est disponible ici.
Pour plus d’informations, faites un tour sur le site officiel ici.
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