[Test] Kingdom Come Deliverance 2 – Une épopée médiévale qui frappe fort10 min read
Il y a 7 ans je m’éclatais dans Kingdom Come Deliverance sur PS4 (voir le super collector que j’avais acheté à l’époque) et voici que la suite débarque avec un max de nouveautés. Aujourd’hui, je vous livre donc mon test Kingdom Come Deliverance 2, la suite tant attendue du titre de Warhorse Studios édité par PLAION. Si vous kiffez les expériences où chaque décision influe sur votre destin, vous allez être servi croyez-moi. Pour vous j’ai arpenté la Bohême du XVe siècle pendant des dizaines d’heures pour vous livrer un test complet, avec ses moments de gloire… et ses petits trucs moins ouf. Comme d’habitude, en plus de ma conclusion vous avez mon tableau récapitulatif des points forts et faibles pour y voir plus clair. C’est parti pour un voyage dans le moyen âge, version ultra-réaliste !
Test Kingdom Come Deliverance 2 : une vraie épopée historique
Si vous n’avez pas joué au premier opus, pas de panique : Kingdom Come: Deliverance II vous remet vite dans le bain. On suit toujours Henry de Skalice, un fils de forgeron devenu héros malgré lui après les événements tragiques du premier jeu. On parle du raid sur son village par les forces de Sigismond, la perte de ses parents et tout ce qui s’ensuit (ouais c’est joyeux ^^). Dans cette suite, Henry se rend au château de Trosky avec son fidèle acolyte, Sir Hans Capon, pour rallier des alliés contre Sigismond, cet empereur pas très sympa. Mais comme dans tout bon film médiéval, rien ne se passe comme prévu…
Pour commencer ce test Kingdom Come Deliverance 2, parlons d’un point hyper présent et important je trouve : la narration. Warhorse Warhorse Studios a mis le paquet pour offrir une expérience qui mêle histoire réelle et fiction captivante (comme Assassin’s Creed Shadows ? je rigole, me tapez pas ^^). On parle de personnages historiques comme Sigismond de Hongrie ou Markvart von Aulitz, intégrés de manière crédible dans l’intrigue. Avec plus de 5 heures de cutscenes (j’ai pas chronométré hein) et une mise en scène digne d’un film, le titre ne lésine pas sur les moyens pour immerger le joueur (sur moi ça a très bien marché). Les thèmes abordés comme la vengeance, la rédemption ou la camaraderie sont universels mais ancrés dans un contexte ultra-authentique. Cela donne une vraie profondeur à l’histoire !
Henry (notre perso pour ceux qui ne suivent pas ^^) évolue dans un monde où chaque rencontre compte. Que ce soit Katherine, une espionne badass au service de Jan Zizka ou le Père Godwin, ce prêtre bourru mais terriblement attachant, les personnages secondaires apportent une vraie richesse à l’aventure. Leurs dialogues, souvent plein d’esprit ou d’émotion, évoluent en fonction de vos choix, ce qui renforce l’impression de vivre son histoire. Mention spéciale aux dilemmes moraux : certaines décisions vous laisseront perplexe et à vous demander si vous avez fait le bon choix.
Test Kingdom Come Deliverance 2 : Un gameplay riche et exigeant
Côté gameplay, ce test Kingdom Come Deliverance 2 montre que le jeu reste fidèle à l’esprit de son prédécesseur : un RPG où vos actions définissent votre personnage. Pas de guerrier ou de voleur prédéterminé : vous façonnez Henry à votre guise, que vous préfériez trancher dans le vif avec une épée ou jouer la carte de la furtivité. Ce système flexible est une vraie bouffée d’air car il laisse une liberté totale pour expérimenter et trouver son propre style de jeu.
Les combats, eux, sont un gros morceau du gameplay… et ils ne font pas de cadeau ^^ Entre les épées, les arbalètes et même les premières armes à feu primitives (on est au XVe siècle, faut pas l’oublier), il y a de quoi varier les plaisirs. Chaque affrontement demande de la stratégie : choisir la bonne arme, bien positionner ses coups, et surtout gérer sa stamina. Les batailles d’envergure, comme les sièges de forteresses, sont particulièrement épiques et donnent des frissons quand tout s’enchaîne bien. Mais attention, la moindre erreur peut vous envoyer direct à la morgue. Si vous aimez les défis vous serez comblé. Par contre, si vous préférez des combats plus permissifs, il faudra prendre sur vous.
Le réalisme est au cœur du gameplay, parfois jusqu’à l’excès. Par exemple, Henry doit manger, dormir et entretenir son équipement pour rester performant (l’endurance c’est MEGA important). Si vous négligez ces aspects, ses stats en pâtissent, et vous le sentirez dans vos interactions ou vos combats. Les activités secondaires, comme l’alchimie ou la chasse, sont bien détaillées : concocter une potion demande de suivre une recette à la lettre, avec des étapes précises qui donnent presque l’impression de jouer à un simulateur médiéval. Ce souci du détail renforce l’immersion, mais peut aussi sembler trop punitif pour certains joueurs (moi c’est limite), surtout quand une quête échoue à cause d’une barre de faim mal gérée.
Une immersion visuelle et sonore qui envoie du lourd
Graphiquement, Kingdom Come Deliverance 2 confirme ce que j’espererais : il est super beau ! Les paysages de la Bohême médiévale sont à tomber : forêts verdoyantes, champs à perte de vue, villages en pleine activité… Chaque recoin du monde semble avoir été conçu avec amour (et détails). Les jeux de lumière, surtout au lever et au coucher du soleil, créent une ambiance presque poétique, parfaite pour se perdre dans une balade contemplative entre deux quêtes. Les textures des armures, des bâtiments ou même des visages des personnages sont impressionnantes même si quelques PNJ secondaires manquent un peu de finition (au visage surtout).
La partie sonore n’est pas en reste. Les doublages (en anglais ou en français) sont globalement convaincants, bien que certaines voix françaises ne soient pas ouf du tout. Ce point est en cours d’amélioration avec une refonte prévue d’ici mars a priori. La musique, elle, est un véritable voyage dans le temps : des thèmes médiévaux portés par des chœurs et des instruments d’époque qui collent tr!s bien à l’atmosphère. Ajoutez à ça des bruitages ultra-réalistes comme celui des armures, le vent dans les arbres, ou le fracas des épées, il y a de quoi faire. On obtient une immersion sonore qui fait mouche ! (vivement le nouveau doublage des voix Fr quand même).
Test Kingdom Come Deliverance 2 : Des quêtes qui vous marquent
Les quêtes, qu’elles soient principales ou secondaires, sont un des piliers du jeu. L’histoire principale est captivante, avec des rebondissements qui maintiennent la tension jusqu’au bout. Vos choix influent directement le déroulement de l’intrigue : certaines décisions peuvent ouvrir de nouvelles quêtes ou fermer des opportunités plus tard, ce qui donne une vraie rejouabilité. Par exemple, trahir un allié peut vous donner un avantage immédiat, mais vous privera d’un soutien crucial plus tard. Ce genre de dilemme rend chaque choix important (et des fois stressants).
Les quêtes secondaires ne sont pas en reste. Souvent, elles racontent des histoires à part entière, avec des personnages attachants et des situations variées. J’ai adoré une mission où il fallait organiser la défense d’un village contre une attaque imminente : plusieurs approches possibles, chacune avec ses propres conséquences. Ce niveau de liberté narrative est un régal pour les amateurs d’histoires interactives.
Cela dit, tout n’est pas parfait. Certaines quêtes souffrent de bugs ou de mécaniques mal expliquées, ce qui peut casser le rythme. J’ai notamment galéré sur une mission d’infiltration à cause d’un PNJ bloqué dans un mur (un classique des problèmes de pathfinding mais on s’en sort rassurez-vous). D’autres fois, les objectifs n’étaient pas clair (ou alors j’ai raté une consigne), et on se retrouve à tourner en rond sans savoir quoi faire. Rien d’insurmontable, mais ça peut être frustrant sur le moment. Espérons que Warhorse Studios règle ces petits couacs avec des patchs post-lancement.
Avis Kingdom Come Deliverance 2 : On valide ou pas ?
Après des dizaines d’heures passées sur Kingdom Come Deliverance 2, le verdict est clair : c’est une expérience unique, mais qui demande de l’investissement (du temps et un peu de persévérence). Si vous êtes fan de RPG immersifs où chaque détail compte, ce jeu est fait pour vous. L’histoire est prenante et le gameplay profond. L’immersion visuelle et sonore est elle aussi exceptionnelle. Par contre si vous cherchez une expérience plus accessible ou moins punitive, certains aspects risquent de vous rebuter (ça veut dire saouler ^^).
Pour moi, c’est un grand oui… avec quelques réserves. Les quelques bugs techniques et le réalisme parfois trop poussé peuvent freiner l’élan. Par contre, quand tout roule comme un combat bien maîtrisé, une quête qui vous retourne le cerveau, ou une simple balade dans la campagne bohémienne, on touche à quelque chose d’inoubliable ! (oui oui) Warhorse Studios a pris des risques, et même si tout n’est pas parfait, le résultat est une aventure qui laisse des traces.
En conclusion : Une suite qui élève le niveau (mais pas encore parfaite)
Ce test Kingdom Come Deliverance 2 a permis, je l’espère, de vous expliquer à quel point le jeu est top. Il prend tout ce qui faisait le charme du premier opus et pousse le tout encore plus loin. Warhorse Studios signe donc un RPG ambitieux et immersif mais exigeant (sachez-le). Il plaira aux amateurs d’expériences historiques et narratives. Certes, il y a encore des choses à peaufiner comme 2-3 bugs, un équilibrage des combats et un peu de clarté dans certaines quêtes (les missions de furtivité sont pas ouf). Mais rassurez-vous le cœur du jeu est là : une épopée médiévale qui vous happe et ne vous lâche pas.
Ma note globale pour Kingdom Come: Deliverance II sur PS5 : 17/20
Tableau récap’ des points forts et points faibles de Kingdom Come: Deliverance II :
J’ai aimé | J’ai moins aimé |
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On termine avec une vidéo de Kingdom Come: Deliverance II :
Pour plus d’informations rendez-vous sur le site officiel de Kingdom Come: Deliverance II ici.