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[Test] Dead or School sur Switch – L’uniforme avant tout !6 min read

Je vous arrête tout de suite, le titre n’a rien à voir avec High School of the Dead par contre il partage la même trame scénaristique et surtout le même côté ecchi ! Développé par le studio indé Nanafushi et édité par Marvelous en Europe, Dead or School est un savoureux mélange entre entre un metroidvania, un hack ‘n slash et un RPG. Dispo depuis juillet 2018 sur PC, ce dernier vient enfin d’arriver dans notre contrée sur les consoles PS4 et Switch. Ce test Dead or School a été effectué sur Switch.

La race humaine a quasi disparu de la surface suite à un cataclysme qui a transformé la majorité de la population en zombie. A Tokyo, les survivants ont du fuir dans les profondeurs des villes afin de survivre. Depuis plus de 70 ans, ils vivent reclus sans pouvoir apprécier les rayons du soleil. Mais ce n’est pas le désir d’Hisako qui a appris de la part de sa grand-mère comment les humains vivaient autrefois et notamment comment les jeunes filles s’épanouissaient et se liaient d’amitié aux autres grâce aux établissements scolaires. Devant tant de belles paroles, Hisako ne peut se retenir et décide de retourner à la surface afin de pouvoir, elle aussi, connaître les joies et tourment d’une vie scolaire.

Pour l’aider, sa grand mère lui offre l’ancien uniforme qu’elle utilisait quand elle était plus jeune. Elle va donc entamer son pèlerinage vers la sainte école armé d’un katana et d’un flingue. La route sera parsemée d’embûche mais sera aussi synonyme de rencontres et d’entraides entre survivants.

Zombie… Zombie everywhere !

Comme dit précédemment, le jeu mélange plusieurs styles. Du Metroidvania dans le level design et la manière dont le joueur progresse, du Hack N Slash pour le système de combat et un côté RPG grâce à un système de point d’expérience et d’améliorations.

Le jeu s’affiche en vue 2.5D (comprenez une vue 2D avec des éléments 3D) où vous contrôlez Hisako qui se lance corps et âme à la recherche de son idéal dans les couloirs du métro tokyoïte. Ainsi vous allez vous balader de station en station afin de pouvoir trouver un passage qui mène à la surface. La carte s’affiche Durant votre périple, vous allez multiplier les rencontres bénéfiques qui grâce à elle pourront vous donner les directives ou vous faire progresser dans votre parcours en libérant certains passages moyennant un petit service. Mais n’oubliez pas de passer par les points de sauvegarde assez régulièrement car bon nombre de zombies et autres abominations rodent…

Pour se défendre, Hisako a la possibilité de se battre, soit au corps à corps grâce au katana, soit à distance avec un arme à feu (pouvant aussi se transformer en lance roquettes). Suivant l’ennemi, on devra adapter sa manière de combattre. Une seule pression sur le bouton ZR de la Switch permet un changement rapide afin d’enchaîner les combos. Et dès que l’ennemi s’apprête à frapper, il lui sera possible d’esquiver ses coups si vous appuyez sur le bouton adéquate au bon moment. Mais tout cela n’est faisable que dans la limite d’endurance d’Hisako représentée par une barre. Une fois vide, notre héroïne ne pourra plus attaquer et devra fuir le combat un instant le temps de reprendre son souffle.

Les phases de combats sont nombreuses et surtout prédéfinies ; le joueur ne va pas slasher du zombie en continue. Les phases de combats ne s’activeront que lorsque ce dernier arrive à un certain point de la carte, moment où arrivera une vague de monstres. Le joueur peut décider d’attaquer ou de fuir, néanmoins s’il en ressort victorieux, il pourra repasser par cet endroit sans crainte d’une nouvelle attaque ; les monstres ne réapparaîtront que si vous passez par un point de sauvegarde auparavant.

Le bestiaire reste assez varié et chaque monstre possède un niveau spécifié au dessus de sa barre de vie et si vous vous apprêtez à rencontrer un ennemi trop puissant, le jeu vous avertira et vous déconseillera de vous y frotter.

A chaque victoire contre les hordes de zombies, votre expérience augmentera et vous permettra de débloquer des compétences supplémentaires dans les 2 disciplines de combats. D’ailleurs vos ennemis lâcheront un peu d’argent ou des matières premières. Ils vous serviront, soit à acheter de nouvelles armes grâce aux distributeurs éparpillés dans le jeu soit à améliorer vos armes grâce à un système de crafts intéressant.

La progression se fait de manière naturelle, on ne rencontre pas de grosses difficultés, à part certains combats qui peuvent être rudes, mais avec un peu de leveling, cela passe. Comptez une bonne trentaine d’heure pour en voir le bout. Cerise sur le gâteau, le scénario n’est pas aussi cruche que le pitch veut se laisser prétendre 😉

Ecchi or not ecchi ?

Alors oui, le titre est déconseillé au moins de 16 ans notamment par sa nature violente et surtout son contenu quelque peu osé. Il faut savoir que le charadesigner, Ryouhei « Mokuseizaiju » Ono, est un ancien dessinateur de doujinshi érotique, on ressent sa patte dans le jeu. Lorsque Hisako est sur le point de succomber, ses vêtements s’arrachent laissant apercevoir ses formes voluptueuses, les filles qui vont aider notre héroïne sont toutes aussi mignonnes les unes que les autres et certaines CGI les mettront en valeur. Mais c’est tout. La comparaison avec «High School of the Dead» peut s’arrêter là.

Conclusion

Dois-je recommander Dead or School ? Ma foi, le jeu qui m’avait laissé de marbre durant les premiers instants s’est finalement révélé prenant aux bouts de quelques heures notamment avec un scénario plus abouti que je ne l’imaginais. Ma seule difficulté ne concerne que la taille du personnage surtout quand on y joue sur une Switch Lite, mais quand on passe sur une Switch docké, la question ne se pose plus. Le jeu n’est pas aussi sublime qu’un Bloodstained, idem pour sa bande son mais il fourmille de plein de petits détails et possède un gameplay bien ficelé qui permettent d’outrepasser ces petits défauts ; comme quoi la technique ne fait pas tout !

Ma note globale pour Dead or School testé sur Switch : 15/20

J’ai aimé J’ai moins aimé
  • Le mélange de différents genres.
  • Le charadesign
  • Le scénario
  • Le système de crafts
  • Graphismes vieillot.
  • Phase d’action un peu brouillonne sur Switch Lite (taille de l’écran)
  • Quelques lags en mode portable

On termine avec une vidéo de Dead or School sur Switch :

Dead or School vient de sortir sur Switch (Cartouche ou eshop) et PS4 (disque ou PS Store) mais il était déjà dispo sur PC (via Steam).

Pour plus d’informations, faites un tour sur le site officiel de Dead or School.

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Un peu geek sur les bords je m'intéresse plus particulièrement aux jeux vidéo (récent et rétro). J'adore les produits mobiles mais plus largement toutes les innovations technologiques. Je suis également fan de Starwars, Disney, Mangas, vidéos... Le tout à la sauce père de famille ! Contact : Mail : Contact@gouaig.fr Twitter @Gouaig Instagram @Gouaig

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