[Test] The Rogue Prince of Persia – un retour différent !5 min read

5 juin 2024 gouaig_admin

Comment faire pour me hyper ? Me parler de Prince of Persia et de roguelike, me dire que c’est une équipe qui a travaillé avec Motion Twin (Dead Cells), c’est largement suffisant pour attirer mon attention.

Après un Lost Crown qui m’a vraiment fait kiffer, Ubisoft revient avec un autre jeu de la licence que j’attendais impatiemment : The Rogue Prince of Persia. Comme pour tout jeu de la licence, j’en attends beaucoup. Ubisoft parviendra-t-il à réaliser un doublé en quelques semaines ? Cette fois, c’est Evil Empire qui s’est chargé du développement, contrairement à Ubisoft Montpellier pour Lost Crown, et croyez-moi, l’influence de Dead Cells est bien présente !

L’histoire de The Rogue Prince of Persia

Le royaume a été attaqué par les Huns, provoqués par le Prince. Ce dernier devra tout faire pour reprendre le contrôle et défaire cette invasion, piégé dans une boucle temporelle. Le jeu propose une trame scénaristique où il faudra refaire certains niveaux pour faire avancer l’histoire.

Vous rencontrerez divers personnages utiles à la compréhension de celle-ci : des villageois, des membres de votre famille, mais je vous laisse découvrir tout cela par vous-même. Le but est bien sûr de briser cette boucle temporelle et de sauver la cité de l’invasion des Huns.

Le contenu de The Rogue Prince of Persia

Soyons honnêtes, le jeu est cool, coloré, fun, et il se prend en main assez facilement. On voit qu’il y a un peu de Dead Cells dedans, notamment avec certains ennemis et certaines interactions lors de la montée en puissance du personnage. On est loin du metroidvania du précédent jeu sorti plus tôt cette année. Ici, on est dans un pur roguelike où il faudra mourir, revenir et accomplir certaines actions pour avancer dans l’histoire.

Vous commencez avec votre bi…. Euh… épée et votre arc en main, mais roguelike oblige, vous avez la possibilité de faire évoluer votre personnage de différentes manières. D’abord, avec les armes qui montent de niveau tout au long du jeu, il sera nécessaire de les changer ou de les faire évoluer régulièrement pour ne pas passer deux heures à trancher un ennemi. Les armes principales vont de petites dagues rapides à des armes plus lourdes et lentes. Les armes secondaires, comme les disques ou les arcs, ont chacune leurs caractéristiques propres.

La deuxième possibilité d’évolution repose sur des médaillons que vous trouverez tout au long de votre aventure. Vous pouvez en transporter jusqu’à quatre, qui peuvent se combiner. Mieux encore, selon leur position dans votre inventaire, un médaillon peut améliorer un ou plusieurs autres pour les rendre plus puissant.

Le Prince est toujours un acrobate : il peut sauter, s’accrocher et rebondir sur les murs, mais aussi courir dessus. Vous aurez besoin de cette agilité pour explorer chaque recoin du jeu, mais aussi pour affronter certains ennemis. Il vous faudra de la dextérité et bien maîtriser le Prince, entre les esquives, les coups de pied, les courses sur les murs et les attaques à enchaîner (ce n’est pas si facile d’être le Prince de Perse).

Des mises à jour à venir

Le jeu étant en accès anticipé, j’ai pu voir quelques mises à jour. Ce que je retiens, c’est par exemple une mise à jour qui permet de briser les protections de certains ennemis plus difficiles, l’ajout de nouveaux ennemis, et surtout, la correction d’un maximum de bugs. Le jeu a déjà reçu six grosses mises à jour jusqu’à présent, et il continuera à être amélioré, ce qui peut faire varier sa difficulté et son accessibilité.

Espérons que, comme Dead Cells, celui-ci aura une longue vie avec de nouvelles quêtes ou autres.

The Rogue Prince of Persia en résumé

Encore un jeu Prince of Persia que j’adore, et comme c’est un roguelike, c’est un jeu auquel on peut aisément revenir pour faire une petite run de 25/30 minutes. Le jeu est exactement ce qu’on attend d’un Prince of Persia : nerveux et jouissif, avec des runs où les cascades s’entremêlent aux combats.

L’âme des Prince of Persia est bien présente, mais on ressent également l’influence de l’équipe qui a travaillé sur Dead Cells : certains ennemis sont identiques, notamment les premiers lanceurs d’une espèce de bombe, et le level-up des armes rappellent fortement celui de Dead Cells. Ceux qui y ont joué comprendront.

Si vous aimez Prince of Persia et les roguelikes, c’est un jeu à posséder et à faire absolument. Après, suis-je le meilleur juge pour ce genre de jeu ? Peut-être pas, mais personnellement, j’ai beaucoup aimé, et même si certains bugs m’ont parfois énervé, le jeu s’améliore avec le temps. Je pense qu’on aura sûrement de nouvelles surprises plus tard.

Ce qui distingue vraiment The Rogue Prince of Persia, c’est sa capacité à capturer l’essence de la franchise tout en innovant sur le plan roguelike. Chaque session de jeu est une aventure en soi, avec son lot de défis, de frustrations, mais aussi de grandes satisfactions lorsque l’on parvient à vaincre un boss particulièrement coriace.

Ma note globale pour The Rogue Prince of Persia : 18/20

J’ai aimé	J’ai moins aimé
Nerveux Le gameplay très bon Les musiques Les armes avec un choix qui permet de trouver celle avec laquelle s’amuser Le principe des badges qu’il faut savoir combiner	Encore des bugs mais le jeu s’améliore avec les dernières mises à jour Le bestiaire mais qui s’étoffe également avec les mises à jour Parfois, on peste contre le jeu… mais on le sait, le problème, c’est la manette, pas nous ^^ !