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[Test] Intertial Drift – A fond la caisse ! (testé sur Switch)7 min read

Sorti en septembre dernier PQube nous propose un jeu de voiture développé par Level 91, disponible sur PC, PS4, Xbox One et Switch. C’est sur cette dernière version que nous allons faire quelques tours de piste pour voir ce que ce jeu a sous le capot !

Avant toutes choses, au premier démarrage du jeu nous serons accueilli par le champion local : Gunner qui nous proposera un petit tour de chauffe pour comprendre le gameplay qui est au centre du jeu. Un groupe de jeunes pilotes amateurs se regroupe pour organiser des courses entre eux. Nous découvrirons vite trois personnages principaux : Edward, Ada et Ibba qui nous accompagneront en mode histoire. Chacun possède une voiture aux spécificités différentes : Celle d’Edward est très maniable mais peu puissante, Ada a un véhicule type intermédiaire et Ibba une voiture puissante mais plus compliquée à conduire. Selon le personnage choisi la difficulté sera donc différente, si l’aventure ne durera que peu de temps avec Edward, les choses vont devenir plus exigeantes avec les autres protagonistes.

Toutes les courses se déroulent de nuit ou au crépuscule pour contextualiser le coté clandestin des courses de drift, les personnages ne sont par contre pas le reflets de rebelles notoires mais plutôt de jeunes adultes à peine sortis de la puberté (dommage). Les graphismes sont dans des tons violets, oranges et les voitures affichent un look néon un peu en décalage avec le réalisme des décors. Lorsque l’on passe en tête de course, notre voiture passe en surbrillance et plus on prend de l’avance plus la voiture flashe, ce qui produit un effet vraiment sympa. La sensation de vitesse est bonne ,le framerate hoquette un peu en début de course en mode portable mais il se stabilise au bout de quelques secondes jusqu’à la ligne d’arrivée.

Au chapitre des petits détails agréables, on notera le bruit des moteurs sous les tunnels vraiment réussis ce qui amplifie bien la sensation de vitesse. Le gameplay est au centre du jeu, c’est ce qui en fera son intérêt. Si les commandes sont on ne peut plus classiques, la nouveauté introduite ici réside dans l’utilisation du stick droit qui servira à contrôler le dérapage de notre voiture.

Au bout de quelques tours de piste, on se rend vite compte que ce système est une idée bien pensée et que nous ne sommes évidement pas dans un jeu de type simulation mais bien sur un soft qui s’oriente arcade avec une bonne sensation de vitesse et des dérapages interminables. Le mode histoire s’apparentera à un long tutoriel en trois actes, il nous fera voyager dans divers lieux assez variés : bord de mer, ville, foret, montagne et selon le circuit, boue, neige, terre, flaques d’eau viendront pimenter les bords de route. Cela nous permettra de nous familiariser avec les circuits et les véhicules, de prendre en main chaque type de voitures et de trouver les bonnes courbes.

Trois épreuves doivent être relevées sur chaque circuit : contre la montre, course fantôme, défis de style et course (en duel), le défi de style est un exercice qui consiste à drifter au plus prés du bord de la piste sans les toucher pour marquer des points. Si l’idée est bonne ce défi accompagné d’un adversaire perd son sens dans le fait que les collisions entre véhicules ne sont pas gérés, on pourra donc utiliser toute la piste à loisir sans être gêné par sont adversaire et donc sans avoir la pression d’être en tête pour être tranquille. Finalement c’est l’épreuve qui permettra de faire des points rapidement sans avoir à faire beaucoup d’efforts.

La non-gestion des collisions vient aussi gâcher le plaisir des courses, il faut se contenter d’un seul adversaire, ce qui est déjà dommage. Celui-ci se comporte à l’identique d’un véhicule fantôme, on peut donc passer au travers comme par magie, dès lors il est impossible de le bloquer quand on est devant. Le rétroviseur que l’on nous propose en haut de l’écran ne rempli qu’un rôle cosmétique. On ne peut pas dire que cela nous prend au dépourvu puisque Gunner nous explique ce système dès le départ, on est prévenu… Ce système procure assez rapidement une sensation de solitude, la montre sera notre seul adversaire et pourtant Inertial Drift a de bons arguments mais tel un pommeau de vitesses, il est coincé entre deux sièges baquets !

A mesure de notre progression en mode histoire, nous rencontrons de nouveaux personnages que nous affronterons sur les diverses épreuves. En les remportant, il devient possible d’accéder à un mode défis nous permettant de remporter le véhicule de l’adversaire et de l’utiliser dans les différents modes de jeu.

Enfin, un mode grand prix nous propose de refaire un peu la même chose : contre la montre, course fantôme, duel en ajoutant des courses contre la montre avec des chekpoints qui nous sanctionneront si ils ne sont pas franchis à temps. Cette fois ci, pas le droit à l’erreur il faut enchaîner les réussites. Évidement un mode arcade est aussi disponible permettant de parcourir tous les circuits en mode classique et en mode miroir. Il est aussi possible de jouer à deux en écran partagé toutefois il faut bien avoir à l’esprit que sur switch il faudra posséder deux paires de joycon ou une manette pro car le stick droit est indispensable. De plus, un mode en ligne est disponible, mais je n’ai pas eu l’occasion d’y croiser d’autres joueurs.

En définitive Inertial Drift propose un gameplay original et intuitif vraiment fun, mais se loupe un peu sur ses challenges qui vont plus dans le sens d’un jeu orienté simulation. Les graphismes sombres sont beaux, mais parfois gênants si on joue dans une pièce trop lumineuse. Ce choix sert aussi à masquer une distance d’affichage un peu faiblarde, on arrive vite sur les virages,  il faudra un petit temps d’adaptation pour mémoriser les tracés et les anticiper correctement.

Il en est de même au point de vue des véhicules qui ont des styles de conduite radicalement différents,  certains dérapent avec le stick droit alors que d’autres ont besoin d’une décélération ou d’un coup de frein pour l’amorcer. Le jeu  offre une palette variée de tracés et de styles de conduite, mais il fait le minimum, ne gérant pas les collisions, ne proposant que des courses en duel, les amateurs de jeu de voitures y trouveront leur plaisir, les casuals le trouveront peut-être trop exigeant et peu motivant.

Ma note globale pour Inertial Drift (testé sur Switch) : 13/20

J’ai aimé J’ai moins aimé
  • Un gameplay original bien pensé
  • Des circuits variés
  • Une D.A. sympa…
  • Des voitures aux caractéristiques bien différentes
  • Une bande son discrète et adaptée
  • Un mode histoire anecdotique porté par des personnages peu crédibles
  • Un sentiment de solitude s’installe rapidement
  • …mais un peu sombre donc sensible aux reflets

On termine avec une vidéo d’ Intertial Drift  :

Inertial Drift est dispo sur PS4, Xbox One, PC et Switch pour 30€ environ.

Pour plus d’informations faites un tour sur le site officiel de PQube ici.

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Un peu geek sur les bords je m'intéresse plus particulièrement aux jeux vidéo (récent et rétro). J'adore les produits mobiles mais plus largement toutes les innovations technologiques. Je suis également fan de Starwars, Disney, Mangas, vidéos... Le tout à la sauce père de famille ! Contact : Mail : Contact@gouaig.fr Twitter @Gouaig Instagram @Gouaig

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