Gouaig – Gaming Ou Une Autre Idée Geek

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[Test] Yurukill : The Calumniation Games – le premier Danmaku Visual Novel*7 min read

Alors que je venais de démarrer un projet personnel, l’éditeur Koch Media nous annonce qu’ils vont localisé un nouveau jeu publié par Nippon Ichi Software et développé par le trio IzanagiGames, G.rev et ESQUADRA, inc… Aux premières images, ça sent le visual novel à plein nez. « Chouette ! Un de plus, avec une histoire qui se rapproche du style que je préfère, à savoir les Danganronpa ou Zero Escape ! » pensais-je, mais c’est en regardant la vidéo jusqu’au bout, qu’on aperçoit des images tirées de shoot’em up… Et là, mes idées partent dans tous les sens : « Un Danmaku enrobé de visual novel ?! Un VNShmup ? Non on va faire plus simple, ça sera DVN pour Danmaku Visual Novel …. Décidément y a que les japonais qui peuvent nous sortir cela ! »

Bin…bin venue à Yurukill Land !

Yurukill va vous plonger dans l’histoire de six détenus (surnommés Prisoners) accusés à tort ou à raison et ayant déjà fait plusieurs années de prison. Ces derniers font route en bateau vers une ile habritant un parc d’attractions appelé Yurukill Land. Juste avant d’accoster, le protagoniste principal Sengoku se réveille en cellule sans aucun souvenir en tête. C’est alors qu’une jeune femme vêtue d’un kimono noir et blanc et portant un masque Kitsune, répondant au doux nom de Binko, vous informe de votre futur sort : Accompagné de votre Executioner, il faudra réussir les attractions que composent le parc afin de se voir offrir la plus belle récompense qu’il soit : La liberté.

Mais comme son nom l’indique, les Executioner sont là pour juger du bon déroulement et peuvent à tout moment mettre fin au jeu en tuant leur Prisoner. Il possède un boîtier qui leur permettra d’actionner un dispositif mortel présent dans chaque collier que portent les Prisoners.

Il lui faudra affronter les 4 autres équipes afin de remporter le prix de son choix, mais la compétition s’avérera compliquée avec une épée de Damoclès toujours présente au dessus de sa tête.

Un joyeux parc d’attractions mortel !

A bord du train, chaque équipe va alors subir une attraction qui leur est prédestinée. Chaque attraction est composé de 3 niveaux dans lesquels vous allez devoir mettre à l’épreuve vos méninges, chaque niveau étant bloqué par une énigme qu’il faudra réussir. Ainsi commencent les phases de recherches d’indices et de résolutions… et on est très loin de la difficulté que proposent la trilogie des Zero Escape qui allait loin dans la réflexion. Dans Yurukill, la solution saute aux yeux tellement qu’elle est simpliste. Une suite de nombre par-ci, un peu de calcul par là… Rien qui entravera la progression du joueur.

Alors que l’intrigue derrière cette attraction prend tout son sens, Le pauvre Prisoner subira les blâmes de son Executioner durant la phase Maji-Kill et devra alors répondre correctement à une série de questions sans que la jauge n’atteigne les 100% sinon Game Over.

Une fois la tension retombée, on rentre dans la 3ème et dernière phase : Le Yurukill Jugdment. Et là, adieu la partie visual novel/énigmes, place à l’action ! Mais avant cela, car il faut bien continuer à faire fonctionner vos cellules grises, durant la phase de décollage de votre chasseur, il faudra répondre à 5 questions concernant l’affaire dont est accusée le Prisoner. Chaque bonne réponse vous octroiera 5 vies bien précieuses.

A bord de votre vaisseau, vous allez affronter les hordes d’ennemis et récupérer des bonus qui augmenteront votre arsenal qui malheureusement n’est composé que d’un seul type de tir. Vous aurez aussi la possibilité d’accumuler de l’énergie pour déclencher une attaques dévastatrice surtout si la jauge atteint les 100%. A la fin du niveau, vous affronterez l’Executioner en guise de boss qui à un moment se confinera derrière une barrière : Le mur de la conscience. Une fois détruite, votre astronef pénétrera au coeur de la conscience de l’Executioner et il devra répondre à une question grâce à l’un des indices qu’il aura récolté au préalable.

La dernière phase sera celle de l’affrontement finale contre votre adversaire et il faudra être prêt car avant d’assener le dernier coup, vous devrez traverser son labyrinthe de la conscience et répondre à nouveau à une série de questions qui fera ouvrir les yeux à votre Executioner afin qu’il puisse vous pardonner.

Bin… bin Bingo !

Comme je vous le disais, Yurukill est un étrange mélange entre un visual novel à la Phoenix Wright et un shoot em up, et même durant ces dernières, la partie VN est mise en avant. Ainsi vous avez les 2 pour le prix d’un… Mais je dois avouer que pour l’un comme pour l’autre, j’ai comme un arrière goût de manque. Le scénario s’avère intéressant, surtout les moments de dénouements entre le Prisoner et son Executioner, mais les énigmes manquent de challenge.

Sur la partie Shoot, ce n’est pas la difficulté réglable le plus gros soucis car elle permet au noob en danmaku comme moi de profiter du titre, c’est son manque cruel de variétés d’adversaires. Durant toutes les phases on va affronter les mêmes ennemis à l’exception des boss ou acolytes qui l’accompagnent. Idem pour les powerups ne feront qu’augmenter le nombre de satellites qui accompagne votre vaisseau.

Malgré ces petits défauts, le reste tient la route. Le scénario d’Homura Kawamoto à qui on doit l’excellent Glambing School est de bonne facture et possède son lot de rebondissements ; Le chara design est assuré par une habitué du manga surnaturel et d’horreur : Hiro Kiyohara (Another). La musique enivrante accompagnera le joueur durant toute l’aventure et surtout on saluera un doublage japonais impeccable.

Une fois l’aventure finie, il vous sera possible de profiter de toute la partie shoot’em up à votre guise sans avoir à se coltiner toute la série de textes, qui je précise est entièrement traduite en français avec quelques choix linguistiques assez étrange, notamment pour un certain personnage qui parle limite comme une racaille de cité…  J’aime bien la localisation de titres, mais y a des limites.

Yurukill en conclusion

L’ovni qu’est Yurukill s’avère sympathique à prendre en main que ce soit pour les amateurs de visual novel que pour les fans de shoot em up qui sont tolérants au kilomètres de textes qu’ils devront s’affliger pour profiter de leur péché mignon. Mais c’est aussi un excellent titre pour démarrer l’un ou l’autre genre. Facile à prendre en main, énigmes peu complexes, un chara design plaisant, un scénario en béton, le joueur trouvera son comble qu’importe d’où il vient.

Ma note globale pour Yurukill : The Calumniation Games : 15/20

J’ai aimé J’ai moins aimé
  • Des genres de jeux totalement opposés qui se marient parfaitement bien
  • Un excellent scénario
  • Un doublage parfait (voix en japonais)
  • Textes en français !
  • Enigmes trop faciles
  • Manque de variétés et de powerups pour la partie shoot

 

L’édition de lancement de Yurukill est une version Deluxe qui contient les musiques du jeu en édtion numérique (code de téléchargement et playlist sur un flyer dans le boitier) ainsi qu’un fasicule qui présent les protagonistes de Yurukill.

On termine avec la vidéo de lancement (sous titrée FR) :

Yurukill : The Calumniation Games est dispo sur Switch, PS4/PS5 depuis le 8 juillet 2022.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à faire un tour sur le site officiel ici.

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Un peu geek sur les bords je m'intéresse plus particulièrement aux jeux vidéo (récent et rétro). J'adore les produits mobiles mais plus largement toutes les innovations technologiques. Je suis également fan de Starwars, Disney, Mangas, vidéos... Le tout à la sauce père de famille ! Contact : Mail : Contact@gouaig.fr Twitter @Gouaig Instagram @Gouaig

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