[Test] Poison Control : Poison fatal ? (Switch, PS4)5 min read
Il y a vraiment des fois où j’aimerai bien être dans la tête des développeurs et connaître le fond de leur pensée quand ils décident de réaliser tel ou tel titre… Ce n’est pas que j’ai quelque chose contre Nippon Ichi Software (qui je rappelle fait d’excellents titres au passage), mais certains choix sont assez incompréhensibles ou devrais-je dire farfelus… Un peu comme «Poison Control», un jeu d’action RPG mélangeant reflexion qui vient atterrir sur nos consoles Switch et Playstation par l’intermédiaire de Koch Media pour l’Europe.
Allo, le centre anti-poison ?
Après une présentation des plus minimalistes, le jeu démarre sur les chapeaux de roues… Alors pour résumer, votre protagoniste (fille ou garçon, à vous de décider) se réveille dans une sorte de royaume spirituelle et se fait attaquer sans prévenir par un Klesha, sorte de monstre cherchant à s’emparer des corps … et vous voila transformer en squelette … Sauf que ce Klesha va s’attacher à votre âme et ainsi va partager votre corps. Votre avatar et Poisonette (nom donnée aux Klesha qui arrive à s’attacher à une âme égarée) vont unir leur force pour atteindre leur but : Atteindre le Paris pour Poisonette et retourner dans le monde des vivants pour votre protagoniste.
Poison Control est à la base un action-RPG dans ses mécanismes car vous pourrez upgrader les compétences de votre personnage comme bon vous semble, mais son gameplay diffère complètement des jeux du même genre. On se trouve devant une sorte de mélange entre Splatoon et Qix, un jeu d’arcade sorti début des années 80 où le but était de recouvrir une surface d’une couleur sans vous faire toucher par les lignes qui rebondissaient contre les parois. Si vous ne comprenez pas trop le concept, je vous invite à rechercher le titre sur Youtube….
Bref un TPS et un jeu de stratégie… Ca donne un mélange assez bizarre, mais plutôt sympathique, je m’explique…
Quand Qix rencontre Splatoon
Le but du jeu est de purger le poison qui envahie les niveaux et d’apaiser les âmes tourmentés afin qu’elle regagne son lieu du dernier repos. Pour cela, votre personnage et Poisonette vont unir leur compétence pour venir à bout des fleaux : Votre héros ou héroïne se retrouve équipé d’un bras canon (armes utilisés par certains Klesha dont Poisonette avant qu’elle ne s’attache à l’âme de notre protagoniste) qui vous servira à dégommer vos ennemis mais possède un nombre limité de munitions.
Le seul moyen de recharger est de purger le poison présent dans les niveaux et c’est au tour de Poisonette d’entrer en scène. En prenant forme humaine, elle permet de marcher sur les zones empoisonnées et de les marquer afin de les aspirer pour se recharger en munitions. Mais son temps d’action est limité à quelques secondes et réintégrera automatiquement le corps du protagoniste une fois le chrono passé. Autre chose, votre protagoniste est sans défense, vous devrez donc faire attention à ne pas abandonner votre corps trop près d’ennemis sous peine de game over.
Même si le gameplay est plaisant au démarrage, on est vite devant un jeu assez répétitif mais qui a le mérite d’être court ; une vingtaine d’heures, voire moins si vous accélère les nombreuses phases de dialogue. Le scénario simple dans l’ensemble reste sympathique à découvrir, idem pour les Belles qui nous racontent les tourments des japonais au quotidien.
Côté technique, le jeu propose un graphisme très « manga »… pas de textures HD à décoller la rétine, une animation plus que correcte, une bande son sympathique sans grande prétention. Un jeu qui aurait pu tourner sur l’ancienne génération de consoles mais de l’autre côté, le jeu de par son côté manga propose une ribambelle de « waifus » aussi mignonne les unes que les autres associé à un doublage en japonais de bonne facture… Bref tout ce qu’il faut pour attirer l’oeil du petit otaku que je suis…
Conclusion
Je ne saurai dire si oui ou non j’ai apprécié le jeu… Le gameplay mélangeant le TPS et la réflexion est très sympathique, mais montre vite ses limites. Le scénario reste sympathique si on apprécie les histoires très nipponnes et le côté moe du titre plaira aux amateurs. Le reste n’est là que pour être présent, mais fait amplement le taf… Alors oui ou non ? Je dirais… « Mouinon »… Si vous êtes amateurs de curiosité nipponne, le jeu peut s’avérer sympathique surtout qu’il est facile à prendre en main et assez court. Pour les autres, vous pouvez attendre les soldes pour mettre la main dessus…
Ma note globale pour Poison Control : 14/20
J’ai aimé | J’ai moins aimé |
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On termine avec une vidéo de Poison Control :
Poison Control est dispo sur Switch et PS4 depuis le 16 Avril 2021.
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à faire un tour sur le site officiel.