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[Test] Ni no Kuni 2 PS4 et PC – Un charmant J-RPG ?9 min read

En ce moment Bandaï Namco a le vent en poupe ! Après le spectaculaire Dragon Ball Fighter Z (test dispo ici) et en partenariat avec Level-5 voici Ni no Kuni II : L’Avènement d’un royaume ! Cette nouveauté donne une suite, près de 10 après, à Ni no Kuni : La vengeance de la sorcière. C’est presque deux ans et demi depuis l’annonce faite au PlayStation Expérience 2015 que nous voici enfin devant cette suite nommée Ni no Kuni 2 : Revenant Kingdom (L’avenement d’un royaume en français). Ni no Kuni 2 sort exclusivement sur PS4 et PC et on espère qu’il exploite toute la puissance des supports du moment et qu’il va tenir ses promesses de charmant J-RPG. Afin de reproduire les prouesses du premier titre Level-5 s’est de nouveau entouré des meilleurs : Yoshiyuki Momose, roi de l’animation et de Joe Hisaishi, compositeur émérite. Ce titre nous émerveillera-t-il autant que son aïeul ?

Petit point de situation sur le pourquoi du comment. Le petit prince du Royaume de Carabas, Evan, est prêt à être couronné Roi suite à la mort de son père mais pendant ce temps le conseiller Ratoléon préparait un putsch politique… Le jeune prince est poursuivi par les gardes de Ratoléon et ne doit sa survie qu’à l’arrivée impromptue et inexpliquée de Roland, ni plus ni moins que le president des états unis, téléporté de façon inexpliqué à Carabas. Ainsi commence l’exile du jeune garçon et de Roland, qui, grâce à leurs diverses rencontres, devront apprendre à gérer les situations en aidant les gens du royaume qu’Evan doit gouverner. Ce voyage initiatique apprendra à Evan les bases pour diriger un royaume. Les thèmes principaux traités dans « Ni no Kuni 2 : L’avenement d’un royaume » sont la politique, la gestion sociale, l’économie et la défense (dont la meilleure est l’attaque). Mais rien de barbant rassurez-vous 😉 Level-5 a réussi à parler de tous ces thèmes avec une certaine legereté et surtout en mélangeant savamment trois gameplay qu’on va détailler au fil des lignes suivantes.

La grosse partie de ce jeu est bien évidement la gestion du royaume. En partant de rien c’est tout de suite plus compliqué, en effet au début vous n’êtes qu’un souverain en exile. Pourtant peu à peu, de nouveaux sujets viennent vous rejoindre, c’est d’ailleurs grâce à de gentil pirates que vous commencerez à fonder votre empire, vos différents sujets travailleront pour vous dans différentes structures que vous installerez. Chacun aillant ses propres compétences et dons bien spécifiques, à vous de les affecter au bon endroit. Ensuite, grâce à l’économie et aux finances vous pourrez améliorer vos bâtiments et en créer de nouveaux. Chacun gagnant en expérience et montant donc en niveau, ils débloqueront de nouvelles recherches (un peu comme dans Civilization). Ce qui surprend c’est de voir ce système de gestion assez complexe nous plonger dans autant d’heures de jeu bien sympa. Il faut bien l’avouer voir son propre royaume grandir flatte un peu l’égo et on aime ça ! Certes, il aurait eu des choses à modifier ici et là (j’ai un peu galère dans les menus), mais cela ne gâche en rien le plaisir. Une vraie prouesse de la part des développeurs d’avoir réussi ce tour de force.

Diriger un royaume c’est bien, mais le protéger c’est mieux ! C’est ici qu’apparait un autre aspect du gameplay. Au contrôle d’Evan avec ses troupes autour de lui, on évolue sur une carte en mode Stratégie Temps Réel. Chaque bataillon dispose d’une couleur représentant leur type d’armes. Pour savoir qui est le plus fort sur qui, il suffit de voir la couleur où chacune l’emporte sur une autre : Rouge > Vert > Bleu > Rouge etc. Par exemple, dans la première bataille vous disposez de deux bataillons, les épéistes et des archers, simple et efficace les épéistes devant les archers derrière, Pas besoin de s’appeler Jules Caesar pour mettre ça en place 😉

Lors des attaques vous pouvez détruire les défenses adverses mais aussi construire les siennes. Pour cela il faudra faire attention à deux choses. En effet, deux jauges sont présentes lors de ces affrontements : la puissance militaire (qui permet de déclencher les attaques spéciales de chaque bataillon, de reconstruire les bâtiments ennemis détruits et d’appeler des renforts) et la jauge de rapidité qui permet de donner des ordres rapides pour accélérer la vitesse de déplacement. Ce mode est, a mon avis, le plus compliqué de Ni no Kuni II.

Bien plus plaisant et plus classique, voici un autre aspect du gameplay qui s’offre à vous : le mode royaume. Voyages pédestre de régions en régions, combats contre des monstres un peu à la mode FFVII avec musique de fin de combats (d’ailleurs les musiques sont vraiment top !), c’est ici que l’histoire principale avance et prend son envol. C’est également ici que le jeu est le plus plaisant à mon goût. Tout ce que vous réaliserez dans ce mode aura un impact sur le jeu en général.

Dans ce mode vous effectuez des quêtes, on va même recruter des sujets. Bon ok, en gros vous tuez des monstres et récupérez de l’argent et des objets 😉 A l’instar du mode bataille et malgré le fait que la trame avance grâce aux quêtes, il faut bien avouer qu’elles ne sont pas très intéressantes voir même redondantes et se limiteront souvent comme dit plus haut à du simple défonçage de mobs 😉

Malgré beaucoup de discussions qu’il vous faudra regarder (voire même subir de temps en temps), le gros morceau ce sont les combats. Ce deuxième opus est bien plus axé sur ce point que son prédécesseur. Le dynamisme des combats est impressionnant, les monstres sont representés seul mais quand le combat commence c’est la surprise car vous ne saurez jamais combien apparaitrons devant vous. Les effets, les attaques faibles et puissantes à gérer, les attaques à distance ou magique, la défense et les compétences qui viennent agrémenter le tout m’ont agréablement surpris. En plus de tout cela, vous êtes accompagné de mousses, de petites créatures en forme d’esprit que vous trouverez partout dans le vaste royaume d’Esperance et qui grâce à leurs propres compétences viendront vous prêter main forte. Le seul bémol à ces combats si impressionnants c’est que si on veut trouver un peu de difficulté et avoir le temps de gérer ses jauges et différentes attaques, il vous faudra vous en prendre à des ennemis bien plus balaise que vous. Donc même si ils apparaissent à plusieurs c’est pas grave bourrinez. Oui je sais c’est ma specialité. 😉

Dans ce tableau un peu répétitif, on note un bon point qui vient nous remettre dans le bain. Des labyrinthes ! Le but : descendre des étages dans l’urgence et sans aucune carte. Dans l’urgence car une jauge de danger à 5 niveaux apparaît et augmente à chaque seconde, à chaque niveau atteint les monstres deviennent de plus en plus fort. Ces grottes ne sont pas pour les farfouineurs et plutôt pour les speedrunners. De plus, vous trouverez des orbes roses permettant d’ouvrir des coffres spéciaux, mais aussi de quoi faire baisser la jauge de danger si vous trouvez les statues prévues à cet effet. Loin d’être une surprise à la fin vous vous trouverez nez à nez avec…(no spoilers)

En plus du rendu visuel digne d’animes par moment, voici un autre bon point du côté de la technique. Comme tout bon jeu récent Ni No Kuni 2 offre la compatibilité 4K/HDR et surtout 60fps (sur PS4 Pro). Le rendu visuel sur ce type de jeu manga en devient donc encore plus fin, plus saisissant et garde pour autant une grande fluidité. Comme les PS4 Pro offrent aussi du multi échantillonnage depuis la mise à jour 5.50, les écrans 1080p auront également droit à un léger gain visuel. Tout le monde est gagnant. Au bilan, c’est beau et on adore ça !

Avec cette réalisation, Level-5 confirme ici qu’il a bien fait de prendre leur temps. Ni no Kuni 2 fait aussi bien que son ainé, voire mieux ! Beau, varié, bien rythmé et intéressant, le périple d’Evan et de son acolyte nous emmène dans un véritable conte vidéoludique. Ni no Kuni II nous présente de nombreux personnages hauts en couleurs dans des paysages époustouflants et un design manga lisse est très agréable à l’œil. Le mélange des genres J-RPG, gestion et STR est vraiment bien mené avec un lien entre les différents modes très agréable et bien maitrisé. Le mode Royaume à lui seul peut vous amuser pendant des heures. Le déplacement a des faux airs de FFVII avec des petits perso dans des grandes cartes. Cette comparaison donne une dimension encore plus importante à Ni no Kuni II mais tout n’est pas rose pour autant. Si seulement ce titre était moins facile et surtout plus inspiré sur les quêtes, il aurait placé la barre encore plus haut. Ces quelques points négatifs ne viennent en rien gâcher cette quête initiatique très agréable et qui mérite le détour et surtout de figurer dans votre bibliothèque au rayon des charmants J-RPG.

Ma note globale pour Ni No Kuni II L’Avènement d’un royaume : 16/20

J’ai aimé J’ai moins aimé
  • La direction artistique
  • Les combats  
  • Un vrai conte      
  • Un mode royaume complet  
  • La variete des Gameplay
  • Le design global
  • Les musiques
  • La téléportation
  • Les quêtes répétitives
  • Un chouia trop facile
  • Les grottes et donjons annexes
  • Les Phases STR
  • Gestion de la difficulté

Notez que Ni No Kuni 2 est disponible en édition standard et en édition collector dont le contenu est magnifique ! Regardez un peu :

Ni No Kuni II L’Avènement d’un royaume est donc disponible en exclusivité sur PS4 et PC depuis le 23 Mars 2018. Pour plus d’informations n’hésitez pas à faire un tour sur le site officiel.

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Un peu geek sur les bords je m'intéresse plus particulièrement aux jeux vidéo (récent et rétro). J'adore les produits mobiles mais plus largement toutes les innovations technologiques. Je suis également fan de Starwars, Disney, Mangas, vidéos... Le tout à la sauce père de famille ! Contact : Mail : Contact@gouaig.fr Twitter @Gouaig Instagram @Gouaig

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