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[Test] Kill la Kill – If, de jolies formes sur Switch et PS47 min read

Kill la Kill – If  /  Victime de la mode, tel est son nom de code.

Kill la Kill est un anime japonais qui date de 2013 et qui connaît encore ses heures de gloire de nos jours, les 24 épisodes qui composent cette série ont su marquer les consciences de nombreux fans, dont la liste ne cesse de grandir et entretient encore le culte.

Fort de cet aura indestructible Arc Stystem work nous livre le jeu adapté de cette série, réalisé par le studio A+ Games, il est disponible sur PS4, PC et Switch depuis le 25 juillet 2019.

Petite séance d’essayage.

Tout tourne autour des tenues dans l’univers de Kill la Kill, des vêtements composés d’une fibre vivante (la fibre Goku) conférant des supers pouvoirs à ceux qui les portent, les tenues les plus puissantes arborent trois étoiles. La série est centrée sur l’histoire de Ryoku Matoi, une jeune fille venue s’inscrire à l’académie Honnoji dans le but d’affronter la présidente du conseil des étudiants : Satsuki Kiryuin, pour savoir qui est l’assassin de son père.

Ces deux personnages possèdent des uniformes particuliers : Kamui entièrement composés de fibre Goku, donnant à son porteur des pouvoirs divins. Celui de Ryoku a la faculté de pouvoir communiquer avec elle. Satsuki exerce une dictature sur la ville, elle est secondée par le conseil des quatre, des élèves doués dans l’art du combat lui vouant une servitude exacerbée.

La mère de Satsuki : Ragyo Kiryuin, est présidente du conseil d’administration de l’académie Honnoji et est à la tête d’une organisation secrète : les Revocs, qui souhaitent contrôler le monde grâce au pouvoir des fibres vivantes.

Nui Harime est le grand couturier de la famille Kiryuin, elle seconde Ragyo dans tout ses projets, c’est une redoutable adversaire qui maîtrise la confection d’uniformes avec la fibre Goku et l’art du combat.

Tenue légère 

Kill la Kill – If s’ouvre sur son mode histoire permettant de déverrouiller le contenu du jeu, trois niveaux de difficulté sont proposés symbolisés par les étoiles Goku, on nous propose en quelque sorte d’endosser un uniforme…

Le mode histoire est directement lié au récit de la série, c’est un épisode bonus qui est intégré dans le jeu, les fans de la série seront ravis, les autres seront peut être un peu perdus au début mais trouveront rapidement leurs marques, un glossaire est disponible, délivrant un descriptif plus étoffé que ma présentation succincte, il n’est donc pas nécessaire d’avoir vu la série pour apprécier le jeu.

Le mode histoire s’effectue en deux parties : d’abord la version de Satsuki puis du point de vue de Ryoku, il faut compter un peu plus de trois heures pour boucler les deux volets, l’histoire est présentée comme l’anime, la réalisation est vraiment soignée, si bien qu’on peut en oublier qu’il s’agit d’un jeu vidéo, les cinématiques sont parfois longues et les combats se font un peu désirer par moments, le principe des deux points de vue engendre des doublons qui peuvent agacer, mais rien de rédhibitoire.

Un fois le mode histoire complété tout les personnages et modes de jeux sont accessibles, on disposera donc d’un mode battle pour des combats libres contre le CPU ou un autre joueur, des matchs en ligne amicaux et classés, un mode entraînement proposant en plus des défis (un mode survival et un autre où on affrontera des vagues de Covers) et un mode galerie où l’on pourra trouver un glossaire, voir les cinématiques de l’histoire, et contre quelque GP gagnés au fil des parties écouter les musiques du jeux, les voix des personnages, créer des scènes avec des figurines…

Le roster est taille mannequin, huit personnages sont disponibles auxquels on peut ajouter les deux formes alternatives des deux héroïnes, six arènes sont disponibles ce qui rend le jeu maigre au niveau de son contenu, acheter les musiques, voix et personnages du mode galerie est la seule récompense d’heures acharnées de combats, ça semble faible comme motivation pour camper sur le titre.

Haute couture et froufrous

Kill la Kill-If tire pourtant son épingle du jeu grâce à une DA super soignée liée à un gameplay facile d’accès, la prise en main est vraiment simple : le bouton de gauche pour les coups rapprochés, celui du haut pour les coups éloignés, celui de droite pour casser la garde et celui du bas pour les sauts, la garde et les dashs s’effectuent en maintenant le bouton R.

Une jauge de SP se remplie à mesure que l’on donne et prend des coups, chaque quart permet de réaliser un coup spécial en appuyant sur L+l’un des trois boutons d’attaque, quand la jauge est à demi pleine la combinaison L+R permet de lancer un tour de Bloody Valor  (un papier, caillou, ciseau) celui qui l’emporte reçoit de la santé, de la force ou du SP selon son choix et son uniforme gagne une étoile, au bout de trois étoiles le personnage est surchargé et dispose d’une attaque dévastatrice.

Pas besoin d’être un pro du jeu de baston pour s’amuser, tout le monde trouvera ses marques rapidement, les coups spéciaux sont illustrés par des animations vraiment sympas.

Malgré un nombre restreint de personnages, chacun possède son style qui le rend différent malgré une palette de coups commune à l’ensemble du roster.

Le jeu tourne bien sans aucun ralentissement ,il n’y a pas grand chose à redire sur la partie technique, le seul problème gênant vient de la camera en retrait à cause du caractère aérien des combats, les personnages féminins perdent en lisibilité quand ils s’éloignent, si on se retrouve bloqué au fond de l’arène et que l’adversaire au premier plan est un personnage de taille imposante, ça n’arrange pas les choses. L’une des arènes a des couleurs proches du costume de Ryoku ce qui n’aide pas vraiment quand on joue sur ce terrain.

Le mode histoire propose des combats contre plusieurs adversaires. Notez que les « hors champs », non indiqués, sont parfois agaçants.

« La maison du style »

Kill la Kill-If est sacrément stylé, c’est un plaisir (un peu coquin) pour les yeux, on est en immersion dans l’anime, le jeu se prend en main rapidement, il est fluide et n’affiche aucun bug. Son contenu est à l’image des costumes des deux héroïnes : taillé dans un mouchoir de poche.

On retrouvera tout ce qu’on attend d’un jeu de combat mais le mode histoire défile un peu vite et enchaîne les combats sans progression de difficulté : si un chapitre est un peu corsé les suivants peuvent être super faciles. Le nombre de personnages jouables est mince, limite anorexique, une histoire pour chaque personnage aurait été un plus qui aurait pu étoffer le titre.

Les fans de la série et les amateurs de japanime y trouveront leur compte, même sans être amateur de jeux de combat, pour les autres l’idéal est de se faire une idée avec la démo disponible pour craquer tout de suite pour les belles Satsuki et Ryoku ou attendre le moment des soldes pour ajouter le jeu à leur collection.

Ma note globale pour Kill la Kill-If (testé sur switch) : 15/20

J’ai aimé J’ai moins aimé
  • Le mode histoire bien pensé…
  • Le gameplay intuitif
  • DA soignée
  • Jeu fluide, pas un seul ralentissement
  • …mais vite terminé
  • Quelques problèmes de lisibilité
  • Un roster riquiqui

Merci à @aure_pam pour son avis détaillé

On termine avec une vidéo de Kill la Kill – If :

Kill la Kill – If est maintenant dispo sur PS4 et Switch.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à faire un tour sur le site officiel ici.

@gouaig

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Un peu geek sur les bords je m'intéresse plus particulièrement aux jeux vidéo (récent et rétro). J'adore les produits mobiles mais plus largement toutes les innovations technologiques. Je suis également fan de Starwars, Disney, Mangas, vidéos... Le tout à la sauce père de famille ! Contact : Mail : Contact@gouaig.fr Twitter @Gouaig Instagram @Gouaig

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