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[Test] Paper Mario : The Origami King sur Switch8 min read

Test Paper Mario : The Origami King Switch: même pas peur ^^

C’est la fête de l’origami au Royaume Champignon, Mario et Luigi arrivent en kart pour la fête mais une fois à ToadVille un calme inquiétant règne sur la ville. Nos deux compères se dirigent en direction du château, la porte se referme derrière eux et Luigi part à la recherche de la clef. Mario va voir Peach qui ne semble pas vraiment dans son état normal, elle lui parle d’un nouveau chef pour le Royaume, lui demande de se plier à sa volonté… Voici le début de Paper Mario : The Origami King Switch dont voici le test.

Notre plombier de papier n’est pas plus emballé que ça par cette proposition et se retrouve expédié dans une geôle du château. Une petite voix s’adresse à lui en demandant de l’aide, Mario s’approche et un pouvoir se déclenche : les bras de notre héro se plient tel un accordéon lui permettant d’arracher un bout de mur. Il fait la connaissance d’Olivia, une petite fée origami qui lui conseille de prendre la fuite, elle se glisse dans la poche de Mario pour l’aider dans l’aventure qui se prépare. Une fois sorti de sa cellule Mario retourne au près de Peach qui lui demande de se plier à sa volonté.  Devant le refus du moustachu, elle lui envoie quelques ori-guerriés. On découvre que Peach est possédée par Olly, le frère d’Olivia qui se proclame roi origami et qui a décidé d’origamiser tous les Toads. Il invoque six rubans de couleurs différentes qui saisissent le château et l’emporte au loin …

Nous y voilà donc ! En route pour l’aventure ! Olivia va accompagner Mario tout au long du chemin qui nous fera passer par monts et par vaux. Porté par un scénario assez dirigiste, mais très bien écrit, nous allons vivre une aventure riche en rebondissements et en rencontres diverses et variées. Les petits clins d’œils et blagounettes gentilles sur le thème du pliage seront de la partie tout au long de l’aventure.

Concernant les mécaniques de jeu, nous sommes dans la synthèse des deux précédents épisodes : en phase d’exploration il faudra collecter des confettis afin de boucher les trous dans le décor, pour obtenir des pièces. Le marteau nous servira à nous frayer un chemin en éliminant des caisses et révélant des blocs et nous servira à déplier les Toads que nous trouverons sur le chemin. L’ajout d’ennemis géants en papier mâché (les Machos) que l’on affronte directement permet de varier les plaisirs du combat et rythme mieux les phases d’exploration sans pour autant tirer complètement un trait sur l’essence RPG de la série.

Il n’est donc plus question de trouver des  armes cette fois ci, puisqu’un marteau et une paire de bottes nous sont attribués d’office pour les combats. Il faudra se rendre à la boutique pour s’en procurer d’autres de meilleure qualité (brillant, chatoyant, bottes de fer, marteau-pilon …) dans cet épisode la nouveauté réside dans l’usure des armes alors qu’on les trouvait déjà usées dans les épisodes précédent. La gestion de l’inventaire est donc moins brouillon et n’est plus au centre des phases de combats.

C’est un petit casse tête qui va les orchestrer : sur une piste circulaire les ennemis sont mélangés et en un à trois mouvements (en ligne ou en colonne) dans un temps imparti, il faudra les placer en ligne ou en carré afin d’attaquer (en ligne avec les bottes, en carré avec le marteau). Un placement réussi nous donnera un bonus d’attaque, il faudra ensuite saisir le bon timing pour donner les coups les plus puissants.

Comme d’habitude il sera possible de prendre l’avantage au premier tour, avec un saut ou un coup de marteau, mais cette fois ci, les ennemis peuvent aussi nous tomber dessus à plusieurs et nous attaquer par vagues.

Pour les boss le système est inversé : le boss est au centre et en déplaçant des flèches indiquant le chemin il faut atteindre un cercle permettant de déclencher une attaque. Il y a deux types de boss : les esplis qui suite à l’affrontement, nous donneront leur codex permettant ainsi à Olivia de prendre leur apparence et pouvoirs dans les combats.

S’appuyant sur ses fondamentaux The Origami King est un épisode assez conventionnel : les décors fixes regorgent de petits secrets a découvrir, la D.A. est l’héritage direct des épisodes 3DS et Wii U. C’est beau, bien réalisé mais pas aussi dépaysant que l’était l’épisode Wii, qui cassait un peu les codes.

Nous retrouverons donc de grands classiques comme les Toads spectateurs de nos combats (ils nous aideront moyennant quelques pièces), un acolyte se joindra à nos aventures à chaque chapitre et nous soutiendra dans les combats, il aura souvent une fonction utile pour l’exploration.

Nous serons donc guidés sur l’étendue de six mondes par un scenario qui ne nous laissera pas la possibilité de s’écarter du chemin, ce qui est parfois un peu frustrant, par exemple quand on a compris qu’il fallait rétablir le courant pour utiliser l’ascenseur et que l’on nous dit  inlassablement d’aller prendre l’ascenseur (pour se rendre compte qu’il n’y a pas de courant!), alors que l’on cherche déjà la solution, on en vient donc à repérer des choses sur lesquelles on sait qu’on finira par revenir quand le scénario l’aura décidé.

Luigi cherchant encore et toujours la clef, il nous offrira un petit running gag à chaque chapitre.

Passé le deuxième monde, on comprend vite la logique et si le décor change, les objectifs se répéteront sans grosse surprise : rencontre d’un acolyte, donjon de l’espli et boss, rythmé par des combats avec des Machos et de petites énigmes. Certaines scènes souffrent en longueur (le théâtre) ou d’un gameplay pas toujours au point (la descente en bateau), le marteau n’est pas non plus toujours un exemple de précision, occasionnant quelques gênes par moments (mais on s’en sort hein ^^).

Toadville nous servira de hub de jeu où nous viendrons régulièrement nous approvisionner chez le marchand et visiter le musée qui nous permettra de contempler l’étendue de nos exploits : ori-guerriers rencontrés, galerie des Toads origamisés, les musiques du jeu,  galerie d’artwork, des tableaux vides se pareront de nos records de pêche, enfin le sous sol nous permettra de naviguer d’un monde à l’autre.

L’histoire bien que souvent pesante est assez bien ficelée, c’est bien écrit, gentiment drôle avec plusieurs niveaux de lecture permettant un accès facile pour les plus jeunes, évitant l’ennui des plus grands. Encore une fois le spectre utilisé par Nintendo couvre efficacement l’ensemble du cocon familial.

Il en va de même pour les menus clairs, épurés, facilement exploitables : inventaire, armes, trouvailles, arbre de compétences, tous les éléments d’un RPG sont présents sous leur forme la plus basique facilitant ainsi l’accès à tout public. Arrivé à mi parcours, quand la difficulté commence a se faire sentir, de nouvelles options d’aide apparaissent dans le menu de paramètres, laissant à chacun la possibilité de doser la difficulté en fonction de sa façon de jouer.

L’histoire nous accompagnera au moins une bonne trentaine d’heures où nous ne manquerons pas de sourire aux multiples blagues et autres clins d’œils, sans forcement être plié en quatre.

Il faut bien reconnaître que Nintendo a tendance à se reposer sur ses acquis, nous servant pas mal de réchauffé avec beaucoup de portages Wii U. Annoncé par surprise, Paper Mario : The Origami King nous livre un épisode apportant un peu de fraîcheur, très proche des deux précédents, il les synthétise parfaitement en exploitant les bons cotés et insufflant quelques nouveautés bien senties, sans casser les codes de la série. Une valeur sure, ça fait pas un pli 😉

Ma note globale pour Paper Mario The Origami King : 16/20

J’ai aimé

J’ai moins aimé

  • L’histoire bien écrite avec de nombreux rebondissements …
  • Les Machos qui rythment agréablement les phases d’exploration ajoutant un peu de piment
  • Le système de combat innovant
  • L’humour omniprésent et à plusieurs niveaux de lecture
  • Le level design recherché (et plein de surprises)
  • Les graphismes colorés et détaillés
  • La modélisation de l’eau !!
  • Adapté aux plus grands d’entre nous
  • … mais assez dirigiste
  • Quelques longueurs
  • La précision du marteau souvent aléatoire,  légèrement gênante par moments
  • La tactique de combat des boss pas évidente pour les plus jeunes

Merci à Aure_pam pour son avis détaillé.

On termine avec une vidéo de Paper Mario The Origami King :

Paper Mario : The Origami King est disponible en exclusivité sur Switch depuis le 17 juillet 2020.

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Un peu geek sur les bords je m'intéresse plus particulièrement aux jeux vidéo (récent et rétro). J'adore les produits mobiles mais plus largement toutes les innovations technologiques. Je suis également fan de Starwars, Disney, Mangas, vidéos... Le tout à la sauce père de famille ! Contact : Mail : Contact@gouaig.fr Twitter @Gouaig Instagram @Gouaig

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