[Test] MotoGP 25 – Réaliste et accessible à tous8 min read
Fans de vitesse à deux-roues mais surtout de gros cylindrées ? J’ai ce qu’il faut pour vous : MotoGP 25 ! En plus j’y ai pas mal joué et je peux partager mon avis sur ce dernier opus de la série de Milestone. Il débarque pile poil ce 30 avril 2025 sur consoles et PC. Après des heures passées à dompter les circuits officiels de la saison 2025, je vous livre donc mes impressions sur cette « simulation » (mais pas que). Rassurez-vous, cet opus 2025 vise à séduire aussi bien les puristes que les nouveaux venus. Entre réalisme à l’extrême et nouveautés bienvenues, MotoGP 25 est plein de promesse … Place au test ! Pour les plus pressés foncez au tableau récapitulatif des points forts et faibles pour tout savoir avant de vous lancer 😉
Une immersion réaliste dès les premiers tours
Dès les premières minutes, MotoGP 25 montre que Milestone a mis les bouchées doubles pour offrir une expérience fidèle à la saison 2025. On retrouve donc tous les pilotes, écuries et circuits officiels des catégories MotoGP, Moto2, Moto3 et même MotoE. Que vous soyez fan de Johann Zarco (cocorico), Marc Márquez ou d’un rookie prometteur, vous aurez largement le choix. Le mode Carrière a été revu en profondeur et permet de débuter en Moto3, Moto2 ou directement en MotoGP (si vous êtes chaud). Le tout se fait avec des choix qui influencent votre progression. Par exemple signer avec une meilleure écurie ou créer des rivalités sur la piste. C’est pas trop mal fait j’avoue.
L’immersion est aussi renforcée par bien d’autres détails. Les commissaires de course veillent à l’équité en distribuant des pénalités (je suis un bon client) en cas de dépassement pas ouf. Le marché des pilotes apporte aussi une touche de réalisme avec des transferts entre écuries. Ajoutez à cela une météo dynamique qui change la donne en pleine course (par ex la pluie vous forcera à ajuster vos trajectoires et votre freinage si gare aux glissades) on obtient une simulation qui frôle le réel ! Oui oui.
MotoGP 25 : Un gameplay exigeant mais accessible
Une des grandes forces de MotoGP 25, c’est son équilibre entre réalisme et accessibilité. Milestone a introduit un nouveau mode Arcade qui rend le jeu plus abordable pour les novices (ou les gros nuls comme moi). Les aides basées sur une IA qui analyse vos performances ajustent la difficulté en temps réel, rendant les chutes moins fréquentes et les virages plus permissifs. Si vous débutez, ce mode est parfait pour prendre vos marques sans frustration. Je salue ce mode !
Pour les puristes, le mode Pro reste une référence en matière de simulation. Chaque freinage, chaque accélération doit être millimétrée sous peine de finir dans le gravier. La physique des motos, peaufinée avec l’Unreal Engine 5, est très réaliste. On ressent chaque perte d’adhérence, chaque bordure et même l’usure des pneus grâce aux retours haptiques de la DualSense. Cette dernière ajoute une couche d’immersion avec des vibrations subtiles qui traduisent la tension des pneus ou la puissance du moteur.
Le gameplay est complété par d’autres nouveautés comme le mode Race Off. Il propose des disciplines alternatives comme Minibike, Motard (super mot’ !) et Flat Track. Ces courses, bien que limitées à quatre circuits, offrent une pause bienvenue pour travailler des compétences spécifiques comme les glissades ou la précision. C’est vraiment un ajout fun, mais j’aurais aimé plus de circuits pour ce mode ! Peut-être dans une prochaine mise à jour, j’y crois.
Une réalisation technique qui impressionne sur PS5
Graphiquement, MotoGP 25 est top. Les motos et les combinaisons des pilotes sont modélisées avec un vrai souci du détail. Les circuits comme Mugello ou Jerez brillent grâce à des jeux de lumière dynamiques, surtout au coucher du soleil. Les effets météo, comme la pluie sur la piste, ajoutent une touche de réalisme visuel et stratégique. Par contre, certains éléments restent en retrait : les textures des décors hors-piste (voitures, ordinateurs des ingénieurs) manquent de finesse, et les visages des pilotes dans les cutscenes pourraient être plus expressifs (j’avais déjà pointé du doigt ce détail sur MotoGP 24).
Côté sonore, Milestone a retravaillé les bruitages en collaboration avec Dorna Sports. Les moteurs rugissent avec une fidélité impressionnante, et les sons annexes (comme les alertes de drapeaux et bruits de paddock) renforcent l’immersion. Sur PS5, le framerate semble stable à 60 FPS. Même en écran partagé les temps de chargement et défilement sont ultra-rapides (grâce au SSD ?). Pour finir Laurent Rigal, commentateur officiel de Canal+, apporte une touche d’authenticité, bien que ses interventions se limitent aux moments avant et après les courses (c’est déjà ça).
Des modes de jeu variés mais perfectibles
Le mode Carrière est le cœur même de l’expérience offerte par MotoGP 25. On peut personnaliser son calendrier, choisir ses objectifs (grimper dans une meilleure écurie ou développer votre moto) et gérer ses relations via un « mur social ». Les interactions comme répondre à des messages de pilotes ou d’écuries influencent les rivalités. Cela ajoute une touche narrative bienvenue. L’IA est globalement convaincante, avec des adversaires qui s’adaptent à votre style de conduite, mais elle peut parfois être incohérente, notamment dans les pelotons compacts où les dépassements semblent trop faciles (même pas une touchette 😅).
Les modes annexes, comme les Grands Prix libres, les contre-la-montre ou le multijoueur en ligne avec cross-play, offrent de quoi varier les plaisirs. Le mode Race Off, mentionné plus haut, est un ajout intéressant pour diversifier les modes de jeu mais il manque de profondeur avec seulement quatre circuits dédiés. On aurait aussi aimé une bande-son plus variée dans les menus et des commentaires en course plus dynamiques pour renforcer l’ambiance.
On valide ou pas ?
Après de longues sessions sur MotoGP 25, je dois avouer que Milestone a réussi son coup. Le jeu trouve un équilibre parfait entre simulation exigeante et accessibilité pour les novices/nuls grâce au mode Arcade et aux aides diverses. Les sensations de pilotage sont top surtout en mode Pro. La réalisation technique sur PS5 est un régal pour les yeux et les oreilles (le son des moteurs est super réaliste). Les nouveautés comme le mode Race Off et le marché des pilotes apportent ce qu’il faut pour varier les plaisirs. Après tout n’est pas parfait comme les décors ou la profondeur des modes annexes qui mériteraient d’être améliorés (peut-être dans MotoGP 26 😉)
Si vous êtes fan de MotoGP ou de simulations de course, je dirais que MotoGP 25 est un must-have (bon ok j’avais dit ça pour MotoGP 24 ^^). Pour les joueurs occasionnels, le mode Arcade rend l’expérience plus abordable que jamais, même si la courbe d’apprentissage reste présente hein (c’est pas Riding Hero sur Neo Geo non plus hein ^^). MotoGP 25 est clairement le meilleur opus de la série à ce jour, et il pose des bases solides pour l’avenir de la licence.
MotoGP 25 en conclusion
MotoGP 25 s’impose comme une référence pour les amateurs de simulation moto. Avec un gameplay affiné, une réalisation technique impressionnante et des modes de jeu variés, cet opus de MotoGP est top ! Le tout se déroulant sur les circuits officiels de la saison 2025. Quelques petits défauts subsistent magré tout, mais ils n’entachent pas le plaisir de jeu (vraiment vous allez aimer). Que vous soyez un pilote aguerri ou un novice, MotoGP 25 a de quoi vous faire vibrer. En résumé, je dirais que c’est une immersion totale dans l’univers du MotoGP 2025, entre réalisme et accessibilité (vous avez la ref ? « le Japon, entre tradition et modernité » ^^)
Ma note globale pour MotoGP 25 (testé sur PS5) : 18/20
MotoGP 25 en récap’ : Les points forts et les points faibles
J’ai aimé | J’ai moins aimé |
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On termine avec une vidéo de MotoGP 25 :
MotoGP 25 est disponible sur PS5, PS4, Xbox Series X|S, Xbox One, Nintendo Switch et PC depuis le 30 avril 2025.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site officiel de MotoGP 25 ici.