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[Test] Detroit : Become Human – Mon avis en 4K sur PS4 Pro11 min read

Avec des jeux comme God of War, Dragon Ball FighteZ ou Super Mario Odyssey, la mode est plutôt aux jeux d’action ou de plateforme. Avec un style bien à part, Detroit : Become Human fait figure d’OVNI au milieu des sorties PS4 de 2018. D’ailleurs c’est une exclusivité PS4 développée par Quantic Dream à qui on doit déjà Beyond Two Souls et Heavy Rain. Autant dire que le studio est bien connu pour jouer avec nos émotions et nous faire faire des choix qu’on regretterait presque. Chaque joueur qui a déjà terminé un de leurs jeux pourra témoigner et avouer que ça ne laisse pas indifférent. Attendu depuis la démo technique de 2012 sur PS3 (où on découvrait Kara), Detroit : Become Human a la lourde tâche de faire ressentir des émotions à des joueurs pas forcément habitués au style de Quantic Dream mais aussi à les faire réfléchir sur des sujets plus profonds. Voici mon avis détaillé sur Detroit : Become Human ! Le tout capturé en 4K sur PS4 Pro.

Detroit : Become Human se passe comme son nom l’indique dans la ville de Détroit. Autant dire que la modélisation 3D est magnifique mais ne comptez pas retrouver les constructions identiques à aujourd’hui car l’histoire se passe en 2038. Au lieu de l’histoire je devrais plutôt par DES histoires car on va contrôler le destin de plusieurs Androides. Fabriqués par la société Cyberlife, les robots domestiques sont présents partout et exerce un peu tous les jobs. D’ailleurs les trois androïdes dont on va décider de l’avenir sont employés pour l’aide à la personne, nounou et même enquêteur. Vous voyez venir le problème du moment (en 2038) celui de l’omniprésence des robots qui a un impact sur l’emploi des humains. C’est un des sujets de fond que Quantic Dream traite (mais il y en a bien d’autres comme la violence domestique, l’esclavagisme etc.) et il faut bien avouer que ça renforce la crédibilité du scénario de Détroit : Become Human car avec un visuel magnifique et un scénario à la frontière de l’actualité, on se laisse vite embarquer dans l’histoire. Il ne faudra pas longtemps pour trouver Kara touchante, Markus attentionné (ça va pas durer) et Connor perspicace (avec un air de ressemblance avec Johnny Depp dans la série 21st Jump Street).

Quelle est différence entre un robot et un humain : la conscience !

Dans cette ville de Détroit de 2038 tout pourrait être idyllique mais en plus du problème d’intégration (ou de tolérance) des androïdes dans la société (les affiches « interdites aux androïdes sont légions), voilà que certains de ces robots commencent à mal tourner. En effet, certaines des productions commencent à sortir du droit chemin c’est d’ailleurs pour cela qu’on les appelle les Déviants. Ces derniers commencent à éprouver des sentiments, franchir des barrières du programmes qui les anime (ne jamais prendre parti, ne blesser personne etc.) et jusqu’à posséder une sorte de conscience. C’est ainsi que les « incidents » se multiplient dans la ville de Détroit et d’ailleurs l’un des androïdes (Connor), qu’on va guider, enquête la dessus.

C’est donc sur le destin de ces trois androïdes qu’on va pouvoir intervenir en les dirigeant tour à tour mais aussi en faisant des choix pour eux qui auront des conséquences sur la suite (un point positif dans une scène sera peut-être pénalisant dans une autre…). Detroit : Become Human est donc un jeu narratif découpé en parties qui répondent à une logique d’arbre de décisions et d’actions. En effet on ne se contente pas de faire des choix, il y a aussi de l’action. On dirige chaque Kara, markus et Connor en découvrant les décors photo réalistes sublimé par un jeu de lumière digne du cinéma et un rendu de la pluie à pleurer. Je ne sais pas si ce sont mes conditions de game mais en 4K sur PS4 c’est beau à tomber ! Enfin je parle des décors et des androïdes surtout car es humains c’est quelques fois un poil en retrait. Enfin, on se surprend à traîner dans une rue ou une pièce juste pour observer les détails de cette version futuriste de Detroit.

On a donc affaire à un jeu à la troisième personne (concernant la caméra on n’a que très peu de contrôle mais on peut au moins changer d’angle de vue, bien mais pas suffisant) où on remplit des objectifs pour faire avancer l’histoire, choisit des réponses lors de dialogues mais aussi où on décide des réactions de notre androïde. Les scènes d’actions ressemblent à des cinématiques tellement c’est beau mais c’est bien le moteur du jeu. Elles sont ryhmées par des QTE (Quick Time Event) où il faudra appuyer sur un bouton au bon moment ou faire un mouvement de joypad dans le bon sens. L’action n’est donc pas contrôlée comme dans God of War où les touches ne changent pas du début à la fin du jeu. Ce système de QTE n’est pas nouveau et les anciens qu’il existait déjà dans des jeux comme Shenmue sur Dreamcast mais Quantic Dream va un peu plus loin en utilisant même le touchpad de la Dualshock 4. C’est suffisamment rare dans un jeu PS4 pour être signalé 😉 Bon après on va pas se mentir, les QTE c’est pas l’extase du gameplay mais ça passe. Ca a au moins l’avantage de rendre le jeu moins ennuyants que les jeux Telltale qui ont certaines similitudes comme les choix, le scénario travaillé etc (mais le visuel photoréaliste en moins).

J’ai vraiment apprécié d’avoir de l’action et du mouvement car j’avais peur que Detroit : Become Human ne soit qu’un jeu d’aventure mou et chiant. Heureusement ce n’est pas le cas. Au delà de cet aspect d’action, le coeur même de Detroit : Become Human c’est les choix et le réalisme ! Ce dernier est bluffant dès le menu principal et à chaque fois que vous lancerez le jeu vous aurez droit à une petite surprise qui rend le jeu et les androïdes toujours plus présents 😉 Le réalisme est basé sur les graphismes mais aussi par les sujets comme je le disais. Ceux qui sont traités sont toujours un peu pesant et ne laisse jamais indifférent. On prend partie, on décide et on s’implique littéralement Detroit : Become Human qui se révèle être un jeu plutôt sombre et envoutant. En se passant en 2038, ce scénario d’anticipation est rempli de sujets carrément plausibles et c’est même flippant ! La où Quantic Dream a bien joué c’est qu’il ne noit pas sous des tonnes de blabla pour planter le décor. On découvrira des tas de détails nous plongent encore plus dans l’univers de ce 2038 rempli d’androïdes.

Chaque épisode nous fera jouer tour à tour un des trois androïdes et en plus des choix possibles il y a aussi des taches d’objets à trouver qui débloqueront des possibilités de réponses ou d’actions. Cependant toutes les scènes ne sont pas tentaculaires et on aura droit à de la dichotomie mais aussi à plus de 5 possibilités elles même encore divisées après. Tout ça pour vous dire que si on veut tout faire, tout connaitre de Detroit: Become Human il faudra y passer un paquet d’heures.

Même si c’est possible de rejouer une scène et donc trouver plus de chose ou modifier un choix, pour la première partie il est préférable d’attendre d’avoir terminé jeu au moins une fois. Notez que les choix aussi nombreux soient-ils, sont quand même orientés et des fois on se dit qu’aucun ne nous convient. Du coup Quantic Dream nous force un peu la main et nous emmène la ou il veut. C’est la une limitation de cette liberté de choix qui est toujours dommage main inévitable. C’est ligne fixée par le développeur est d’ailleurs parfois assez convenue et aura mérité de sortir un peu plus des sentiers battus. Au delà de l’aspect arbre de décision, on peut fouiller le décor pour dénicher des magazines (et les collectionner) avec des gros titres étonnants.  Au fil de Detroit : Become Human on apprécie d’avoir des moments de découverte et de contemplation qui entrecoupent des scènes d’action et de narration.

La musique y est aussi pour beaucoup dans l’immersion et elle est top ! Est rend l’aventure de Detroit : Become Human cinématographique. Le jeu est doublé en FR et même si elles sont un poil mieux en VO (c’est pas moi qui le dit c’est le jeu lui même, vous verrez un des dialogues y fait référence) le résultat est vraiment bien. Dans la section « suppléments on pourra débloquer et écouter certains morceau de la bande son mais aussi collectionner pas mal de trucs gràce aux points qu’on obtient en jouant (et en débloquant des branches de l’arbre de décision). Mention spécial pour le sondage 😉

Avec le thème de base qu’est la place des androïdes dans la société, Quantic Dreams pose des questions sur l’être humain en tant que tel. On en vient même à avoir de l’empathie pour ces androïdes qui font face à des difficultés et des choix cornéliens. Ils semblent vouloir briser leurs « chaines numériques » pour être un peu plus comme nous. Quantic Dream nous livre ainsi avec Detroit : Become Human un jeu qui évite de parler encore de l’intelligence Artificielle (IA) mais plutôt de l’humain et de ce qu’il ressent. La réalisation est superbe et le contenu conséquent avec une rejouabilité certaine (excellente idée que celle de voir l’arbre de décision après une scène pour donner envie de la refaire pour découvrir d’autres « branches » même si le système de rejeu est mal foutu) . Toute cette structure permet aux joueurs que nous sommes de ressentir des émotions pour ces androïdes a priori sans âme. Certes, ça ne prend pas autant au trippes qu’un The Last of US ou Until Dawn par exemple mais c’est top ! Quantic Dream a voulu livrer une histoire d’anticipation complète sans DLC ni coffret collector, preuve que le jeu n’a pas besoin de rien et qui’l sait être autonome, un peu comme Kara, Markus et Connor (mais pas seulement). Bref, jouez-y … enfin, vivez le ! Detroit : Become Human n’est pas parfait (un peu directif, caméra presque fixe et très clivant) mais il mérite d’être joué ne serait que pour donner un avenir à ces trois androïdes plus vrais que nature. Vous verrez comment on s’attache. Mon préféré c’est Connor car il est complet, beau gosse, classe et surtout perspicace (j’adore les reconstitutions en 3D grâce aux indices). Et vous, quel est votre androïde préféré ?

Ma note globale pour Detroit : Become Human : 17/20

J’ai aimé J’ai moins aimé
  • Graphismes magnifiques
  • Eclairages
  • Emotions
  • Des perso attachants
  • Sujets évoqués
  • QTE qui dynamisent le jeu
  • On peut rater des missions !
  • Musiques
  • VF présente
  • Mélange Choix/Enquête/Thriller/Action
  • Rejouabilité
  • Peu de liberté de caméra (sauf changer de 90°)
  • Synchro des lèvres en VF
  • Tous les décors ne sont pas du même niveau
  • On est un peu perdu parfois
  • Pas aussi émotif que d’autres jeux
  • Un peu sombre comme avenir
  • Les QTE c’est pas aussi fun que du vrai gameplay
  • Rejeu des scènes mal fichu (ma priorité dans les updates si possible)

 

Detroit : Become Human est disponible en exclusivité sur PS4 et on peut le chopper à petit prix ici par exemple. Notez que chez Micromania il y a un Artbook de 48 pages offert.

Pour plus d’informations, faites un tour sur le site de Quantic Dream qui vous montrera comment les scènes ont été capturées avec des acteurs notamment. On termine avec une vidéo de Detroit : Become Human :

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Un peu geek sur les bords je m'intéresse plus particulièrement aux jeux vidéo (récent et rétro). J'adore les produits mobiles mais plus largement toutes les innovations technologiques. Je suis également fan de Starwars, Disney, Mangas, vidéos... Le tout à la sauce père de famille ! Contact : Mail : Contact@gouaig.fr Twitter @Gouaig Instagram @Gouaig

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